CE QUE LA MER INSPIRE AUX 3ÈME B

CE QUE LA MER INSPIRE AUX 3ÈME B

A travers la lecture de poèmes relevant de la poésie lyrique, les élèves de 3ème sont invités à “comprendre que la poésie joue de toutes les ressources de la langue pour célébrer et intensifier notre présence au monde, et pour en interroger le sens” (B.O). Dans le cadre d’une séquence pédagogique intitulée “Ce que la mer inspire aux poètes”, ils découvrent les moyens poétiques mis à l’oeuvre pour solliciter l’imagination du lecteur et lui transmettre une certaine vision de la mer et des rapports que l’homme entretient avec cette dernière. A leur tour, ils rédigent de courts passages dans lesquels chacun décrit à sa manière la grande étendue bleue et rend compte des impressions que fait naître en lui l’expérience de la contemplation de la mer. Cette activité d’écriture leur offre l’occasion de créer leurs propres images et de s’exercer à l’utilisation des expansions du nom.

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Dessin réalisé par Huda Najjar

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Rachelle serhan

La mer est pleine de douleur. Cet espace bleu est une éternité qui efface les mauvais souvenirs et les transforme en espoir pour les priants. Cette vaste étendue est un trésor introuvable plein de secrets. Ses vagues sont des promesses qui roulent longtemps avant de se casser. La mer, ce monde simple, reflète tout défaut. C’est un puits auquel les amoureux confient leurs rêves, une boîte remplie de mystère…

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Robin Saba

Dieu a offert au monde un trésor de béatitude spontanée, un véritable paradis. Sous mes yeux se dessine un paysage bleu qui s’étale jusqu’à l’horizon. Le vent souffle, chatouille la surface, et amène avec lui les houles blanchâtres qui se cassent sur le tapis d’or et créent une mélodie enchanteresse. L’air est salé, mes lèvres sont sèches, ma langue un peu curieuse se libère. Les pélicans volent tout en haut. En bas, les crabes sur leurs petites pattes courent  devant l’immense étendue bleue.

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Huda Najjar

La mer, mère de l’homme libre, s’étend à perte de vue, toujours aussi bleue, toujours aussi claire. Le territoire sacré des eaux, tantôt calme, tantôt agité, n’est pas aussi sage qu’il le paraît. Ses vagues nous caressent, sa voix harmonieuse nous berce et son odeur piquante nous perce. La demeure  de Poséidon, où la seule loi respectée est celle des flots, a pour armée ces petites vagues qui avancent et reculent. La voisine de la côte, que les étoiles de mer ont choisi d’atteindre pour s’exiler du ciel, est le refuge de nombreuses créatures légendaires. Méfiez-vous d’elle…

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Dina El Assaad

Ce jour-là, splendide, la mer me procura une sensation de calme. L’eau était si claire que je pouvais voir la vie sous-marine. Au loin, j’admirai des voiliers qui suivaient la légère brise et caressaient l’écume blanche, porcelaine brisée à la surface des vagues. La mer, source d’inspiration pour les poètes et les écrivains est pour moi une boite de secrets, bien fermée.

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Amjad Marhaba

Mélancolique, je m’assis sur un gros rocher couvert de cristes marines vertes. Le ciel était orangeâtre, volant sa couleur à la boule de feu qui se noyait peu à peu dans la vaste étendue d’eau salée. Les vagues puissantes se brisaient sur les rochers noircis à cause du sel marin. En admirant la force de la mer, je me demandai ce que cachait cet abri pour créatures marines.  L’odeur de la mer resterait une de mes odeurs préférées. Si seulement je pouvais rester sur cette roche pour contempler éternellement ce spectacle magnifique !

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Kevin Abou Jaoudé

À la vue de la mer qui s’approche et s’éloigne éternellement, sans se lasser, je sens que les vagues de cet espace infini prennent ma vie avec elles en s’éloignant et la rendent en revenant. Le vent de la mer, soldat invincible me chatouille, traverse ma peau et semble me supplier de plonger dans le paradis marin au-dessus duquel il va et il vient. En observant l’horizon, de très loin, je sens que le monde s’achève à la frontière de cette beauté.

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Maurice Matar

C’était le soir. Le disque céleste orangeâtre disparaissait peu à peu à l’horizon, coupé en deux par la mer. L’eau, calme et sombre, vibrait jusqu’à l’infini. Lorsque la brume s’intensifia, de petites vagues se formèrent. Au large, ils se cognaient aux rochers qui semblaient résister à tout: aux vagues, au vent, au temps. Des oiseaux blancs tournaient et tournaient, à la recherche de leur butin. Et puis, là-bas, sur le quai, le phare, ce chandelier marin, restait debout, malgré les tempêtes, toujours droit et brillant, illuminant la route des navires perdus.

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Adam Annous

Je regarde la mer discrète. Douce confidente; elle m’a appris à lui raconter tous mes secrets. Certains jours, elle m’invite à admirer ses belles vagues dansantes. Je me sens dans un cirque dont je suis le seul spectateur. D’autres jours, je retourne et je suis choqué car la mer s’est mise en colère: elle ne veut plus écouter mes confidences. A ce moment-là,  je vois une guerre, des explosions et je ne sais pas pourquoi mais je comprends al citation de Van Gogh: ”Le cœur de l’homme est comme la mer, il a ses tempêtes, il a ses marées et dans ses profondeurs il a aussi ses perles.”

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Sarah Aoudé

L’eau de la mer teintée de bleu azur m’attira vers la côte en direction des vagues couronnées d’écume blanche. Son chant mélodieux m’emporta dans un monde utopique de paix et de bonheur. Au-dessus de ma tête, les mouettes, doux oiseaux blancs qui chantonnaient gaiement, ajoutaient de la magie à ce merveilleux spectacle. En bas, le doux sable doré et scintillant, orné de coquillages multicolores donnant vie à cette large tapisserie, brûlait mes pieds à chaque pas. La discrète senteur des danseuses marines qui ne cessent d’onduler au cœur de l’océan, me rappela leur présence. Autour de moi, les hauts palmiers frôlant presque le ciel et les nuages, amis des oiseaux, se balançaient au gré du vent. Plus loin, j’aperçus le phare. Soleil de la nuit des marins, il guidait leurs vaisseaux vers la terre ferme.

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Sasha Moghrabi

La mer calme au bruit doux chuchote à mes oreilles, elle ne bouge pas au-dessous du ciel qui y verse sa belle couleur. Un bateau au milieu de la grande étendue bleue vogue paisiblement. A l’intérieur, un jeune homme attend patiemment les poissons. Autour de moi, des mouettes, oiseaux de couleur blanchâtre, sont en train de voler et de siffler en paix. Les algues vertes qui dansent à l’arrivée des vagues sur les gros rochers gris ressemblent à des chevelures étalées à la surface de l’eau.

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