Anthologie poétique- Classe de 5ème B

Anthologie poétique- Classe de 5ème B

Dire le voyage en poésie

L’anthologie de poèmes  présentée dans ce qui suit  réunit des poèmes rédigés par les élèves de la classe de 5ème    B pour qui la rentrée scolaire a été placée sous le grand  signe de la poésie ! Et quand poésie et voyage s’associent, l’évasion  ne peut qu’être sure,  les découvertes  impressionnantes, et le plaisir certain.

Dans le cadre de la première séquence de l’année construite sur l’évocation  du  voyage dans les textes poétiques, les élèves ont réfléchi sur les raisons qui nous poussent à partir,  sur  des modes de voyages  et de déplacements quotidiens  mais aussi  rares et exceptionnels et ont fini par découvrir que la poésie est en elle-même  un très beau voyage à travers la langue. En cours de route et au moment des ateliers d’écriture menés,  le travail sur la langue,  sur sa musicalité, et son jeu d’expressivité, la manipulation de différentes formes de textes poétiques  libres et versifiés  ont été des découvertes merveilleuses qu’ils vous restituent à travers ce recueil.

 

I- La poésie chante le rêve de partir  de partir !

Emportez-moi dans une magnifique fusée

Pour m’enfuir très loin de ma maison

Semblable à une prison,

Quelle bonne idée !

Je suis très excitée,

Mais un peu effrayée,

La fusée décolle

Elle  s’élève et s’envole

Je me sens bouleversée.

On  atterrit  sur plusieurs planètes

Je vole comme un astronaute

Quel beau sentiment !

 

Soudain, on aperçoit une météorite

Elle  détruit  la fusée

Je veux revenir

Laissez-moi, laissez-moi !

  Tina

 

Emportez-moi sous l’eau,

Tout d’abord dans un sous-marin

Pour  admirer  les coraux

Les tortues et les dauphins.

Nous nous promènerons sous la mer

Et  apercevrons le château des sirènes.

Nous passerons près des méduses

Et des requins en colère.

Tout ressemblera à un rêve

Plein de coquillages  colorés.

Ce voyage sera une trêve

Contre la laideur de la réalité.

Emportez-moi sous l’eau,

Tout d’abord dans un sous-marin

Et laissez –moi, laissez-moi vivre dans ce pays merveilleux.

Véra, Majd, Gabrielle

Emportez-moi dans un autre monde

Dans un rêve

Dans le rêve contre la réalité

Pour oublier, un peu oublier

Ce monde plein d’atrocité.

L’autre mode avec son charme  et sa beauté

Embellit mes idées,

Mes idées sur cette réalité.

Arrivée dans cet autre univers

Je découvre que le rêve n’est jamais réalité

Parce que soudainement

L’alarme sonne.

Je reviens au vrai monde et j’en suis désolée !

Oh ! Laissez-moi ici, laissez-moi !                                    

   Pamela, Thérèse, Christelle

 

II-La poésie célèbre des moyens de transport

Dans une journée ensoleillée, je me promenais joyeusement dans le grand jardin de découverte.

Les papillons colorés gravitaient autour des arbres, comme les astres  autour du soleil. La rivière scintillait  comme un diamant. Son eau limpide avait les reflets du ciel   bleu et dégagé de cette journée. Les oiseaux jouaient en harmonie comme un orchestre de musique.

Au fur  et à mesure que j’avançais, je sentais  sous mes pieds nus des tulipes couvertes de rosée qui mouillait l’environnement. L’herbe sage comme l’image de mon visage impressionnait par sa douceur.

Les gentils animaux de part et d’autre  décoraient ce  tableau : ce tableau   est présent dans ma pensée et qui n’est autre qu’un souvenir de mon enfance.

   Reem, Aya, Sabine, Amal

 

Bateau

Bateau qui nage comme un poisson ! Tes voiles admirables sont aussi blancs que la neige. Le plus doux des vents te poussent et tes sillons paraissent comme de longues rides sur le visage du vieil océan.

Un jour, nous  naviguions à bord d’un bateau rigide mais la plus forte tempête se leva. Le bateau affronta le vent. Il fut secoué mais refusa  de céder. Nous tremblions de froid et de peur mais le bateau nous protégea. Il vainquit la tempête  et nous délivra  sains et saufs.  Depuis ce jour, nous avions appris à faire face aux difficultés.

Aventure ou mésaventure, voilà une belle leçon : pour surmonter les épreuves, il faut rester confiant.

   Anthony, Georges, Omar

 

Oh ! Regardez ce paysage ravissant

Que j’ai pu admirer de mon vélo,

Ces  reliefs géants,

Les nuages enlaçant les montagnes tout en haut,

Les fleurs bariolées qui décorent

Un  vaste champ de blé doré,

 

Cette neige éternelle hibernant sur les sur les sommets.

Oh ! Voilà le soleil qui se couche,

Les lucioles apparaissent et éclairent la fête !

Fatigue par cette escapade,

Je m’étends et m’endors sur les alpages.

  Joya, Nadia

 

Qui suis-je ?

On me croise rarement,

Pourtant je respecte l’environnement.

Je vous porte sur mon dos

Et quand vient l’hiver, vous m’envoyez au dépôt.

Au printemps, vous me délivrez de cette prison ;

Avec moi, la promenade n’est qu’une belle évasion.

J’attends avec impatience le lever du soleil

Pour vous retrouver et commencer notre découverte.

Même  quand on va à l’école ou au marché,

Il y a sûrement quelque chose à observer.

Voyez-vous les fleurs en train de se développer ?

Reniflez-vous l’odeur des orangers ?

Entendez-vous le gazouillement des oiseaux ?

Enfin, qui suis-je ?

UN VELO !

 Sana, Julie, Shira

Le Téléférique

Il monte très haut dans le ciel bleu  où on admire les oiseaux et les papillons  qui voltigent  là-haut. Au cours de cette montée, il n’est pas rare de voir des nuages,  et parfois un nuage tout seul  qui ressemble à une goutte ou aune perle. On se plaît à contempler  la nature verte d’en bas : les arbres, les fleurs, et l’herbe …

Soudain, le téléférique s’arrête. Mon cœur bat la chamade. Je crois qu’il est en panne. Mais tant mieux, c’était notre chance pour observer ce beau paysage naturel.

Enfin, après une heure, le téléférique se remet à monter après nous  prenons un train pour arriver au sommet. Quel resplendissant paysage !

 

  Christelle, Tina, Thérèse

Le tapis magique

C’est un jour ordinaire,

Mes amis étaient  désœuvrés,

Rien ne semblait leur plaire.

Mon tapis nous proposa un voyage.

Il volait comme un avion

En passant par les nuages,

Il partait  vers l’horizon.

Les arbres habillés de feuilles

Abritaient des lits d’oiseaux,

Les montagnes pleines de chevreuils,

Miroitaient avec  leurs  étendues pleines d’eau.

Mon tapis épuisé,

Se hâta  de nous déposer

Pour aller se reposer.

C’était une chance inouïe

De voir les paysages inédits

Du pays des merveilles.

Véra, Majd, Gabriel